J’ai vécu le « Grand débat »

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Ce matin, était organisé dans ma petite commune un « Grand débat » avec deux villages voisins regroupant environ 3000 habitants. Curieux de la chose, je m’y suis rendu. J’ai d’abord été étonné de voir qu’à peine une cinquantaine de personnes, y compris l’enquêteur et une partie des élus communaux étaient présents…un peu plus de 1% de la population totale!

La salle comprenait quatre tables dédiées aux sujets proposés à notre réflexion :

L’organisation de l’état et des services publics : visiblement nos gouvernants n’écoutent pas les informations, pas plus que les élus locaux et ne lit pas les rapports de la cours des comptes. Mais est-il de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ?

La fiscalité et la dépense publique : Là c’est plus inquiétant, car si ceux qui se sont arrogés le pouvoir ne savent pas « comment réduire le déficit public ? » ou « comment financer les dépenses sociales ? » ils ne justifient pas leur paye et doivent démissionner. Ils ont même le culot de demander « pour quelle politique nous sommes prêt à payer plus d’impôts  (sic) ? » et si «  nous serions prêt à payer un impôt pour encourager les comportements bénéfiques à la société… ?» Impôt carbone quand tu nous tiens !

En fait on nous demande de quelle manière nous accepterions d’être plumés à vif !

La démocratie et la citoyenneté : Là encore on tombe des nues et l’on se rend compte que l’aristocratie politique qui est au pouvoir ignore tout des vilains qu’elle gouverne. « En qui avez-vous le plus confiance pour vous représenter ? » (traités de Maastricht, de Marrakech, d’Aix la Chapelle !!!). « Que faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ? » si nos gouvernants ne le savent pas on doit une fois de plus s’interroger sur leurs compétences !. Notre Jupiterne fait même très fort lorsqu’il demande si « nous pensons qu’il est souhaitable de réduire le nombre de parlementaire et d’élus » sauf erreur de ma part c’était un engagement de son programme électoral ? Les Etats unis, pour une population 4,5 fois supérieure à la notre n’ont que 100 sénateurs et 435 députés et ce n’est pas à ma connaissance une tyrannie ou un état de non droit… ! A nos deux chambres, il faut encore ajouter les élus départementaux, régionaux, Européens…qui s’entassent comme les couches d’un mille feuilles, avec leurs cohortes de fonctionnaires…A quoi bon 577 députés qui ne sont qu’une cinquantaine à voter des lois importantes, qui ne seront peut-être pas appliquées faute de décrets d’application et qui de toute manière sont soumises au véto de la loi européenne ? Cerise sur le gâteau de la bêtise « faut-il tirer au sort des citoyens non élus, pour les associer à la décision publique ? » dans mon ignorante candeur, j’avais toujours pensé qu’il fallait associer le talent et les connaissances aux grandes décisions, pas le hasard. Il est vrai que beaucoup de nos Présidents faisaient plus confiance aux tarots de Marseille qu’à leurs conseillers, ce en quoi ils n’avaient peut-être pas tort, mais on juge du résultat. ! « Faut-il plus de référendum », « instituer les RIP » on peut toujours en parler et puis souvenez du Non au référendum sur la constitution européenne, qui a été transformé en Oui, par le vote du congrès…De qui se moque-t-on ?

On nous demande comment renforcer la laïcité de l’état : peut être en ne finançant pas la construction de mosquées et d’écoles coraniques (sous le couvert de centres culturels) sur des territoires communaux donnés ou vendus à bas prix ; comment combattre les incivilités, je pensais qu’il y avait des cours de morale et d’instruction civique dans le primaire ainsi qu’une police et une justice ? Pour terminer, on nous demande en toute candeur « comment traiter l’immigration, sur quels critères, et les modalités d’intégration les plus efficaces ? » Si nos politiques n’ont pas de réponse, ce qui est le cas, ils faut qu’ils laissent leur place à des personnes plus compétentes et plus rationnelles : Il est par exemple énorme que ces élus ne se soient pas rendu compte que selon leurs origines et leur religion, les nouvelles populations immigrées refusaient précisément cet intégration en prétendant nous imposer leurs us et coutumes, Ce qui a créé sur le territoire ne nombreux quartiers de non droit. Il faut être aveugle ou malhonnête pour ne pas voir les faits.

La transition écologique : Une nouveauté, je croyais que « l’écologie » était l’étude du milieu où vivaient des êtres vivants et leurs interactions ; que la transition était le passage d’une idée ou d’un état à un autre. La « transition écologique » serait donc le changement des critères d’études du milieu et de l’interaction avec ses habitants ? Pas très scientifique cela : faire des comparaisons en changeant les critères, les protocoles, est une aberration mais nos politiques ne sont pas à une aberration près. En fait il faudrait traduire cette langue énarquéenne par « transition énergétique » mais le terme est trop parlant. Sous couvert d’écologie, on nous demande comment nous envisageons de limiter les pollutions, quels sacrifices serions nous prêts à faire : nous passer de voiture, de chauffage ; quel impôt supportable pourrait nous inciter à modifier nos comportements et insidieusement on remet sur le tapis l’utilité de la taxe sur les carburants, comme moyen de financement de cette transition. Enfin en toute innocence on nous demande quoi faire « pour protéger le climat en maintenant les activités agricoles et industrielles rentables face à la concurrence étrangère ? Encore un fois ces gens nous prennent pour des imbéciles. Tous les scientifiques qui travaillent sur la climatologie, je ne parle pas des « pseudos experts » du GIEC, ou des présentateurs de télévision qui se prennent pour des prophètes, sont unanimes pour dire que les variations climatiques de notre planète n’ont aucune relation avec l’activité humaine et encore moins avec le CO² : des carottages dans la glace du pôle ont mis en évidence que des taux de CO² une fois et demi supérieurs au taux actuels existaient à l’ère quaternaire à l’époque où l’homme découvrait le feu, et les usines devaient êtres rares à l’époque !

Les chercheurs australiens ont même démontré que les « études du GIEC » étaient entachées d’erreurs : non seulement elles ne portent que sur les 150 dernières années, mais la pondération des données selon leur répartition est inexistante (il y avait moins de relevés en 1800 qu’en 1950, et elles étaient concentrées sur les zones habitées.), de plus ils arrondissent les valeurs vers le haut ce qui a pour effet de relever les résultats. Enfin les relevés par satellite, qui maillent, eux, la totalité de la surface du globe montrent que depuis plus de 10 ans la température moyenne est stable.

Comme on devait s’en douter, ce « Grand débat, le premier depuis la révolution de 1789 » va accoucher d’une souris à moins qu’il ne fasse une fausse couche…. Notre « Emmanuel » à sec d’idées et inquiet pour l’avenir tente de jouer au Machiavel : pour gagner du temps, il enfume son auditoire, puis fait mine de demander conseil en envoyant les opposants sur de multiples interrogations qui vont les retenir loin du sujet principal (diviser pour régner) en noyant le poisson.

Pour ceux qui n’auraient pas tout suivi, un gros noyau de députés LREM à déposé une motion pour le rétablissement de la taxe sur les carburants… Vous n’avez pas confiance dans élus ? Vous avez un mauvais fond !

Curieusement on n’a pas parlé des derniers traités internationaux signé par Mr le Président sans même l’aval des chambres : Jupiterne se croit-il déjà Napocron ?

Michel ROGER

Source : Volontaires pour la France

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