« J’ai une trouille bleue du populisme » : Olivier Véran se confie

Un ministre face aux Français

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Interviewé par des lecteurs du Parisien, ce dimanche 24 janvier, Olivier Véran a révélé avoir peur du populisme, selon ses propres mots et vouloir « restaurer la confiance » des Français encore sceptiques, par rapport aux actions du gouvernement.

Dans Le Parisien, ce dimanche 24 janvier, Olivier Véran s’est prêté au jeu des questions-réponses, face à plusieurs lecteurs inquiets pour l’avenir. Le ministre de la Santé a ainsi évoqué la crise sanitaire liée au Covid-19, les centres de vaccination qui ont ouvert partout en France, la stratégie vaccinale du gouvernement, le manque de doses de vaccin, les conditions de vie des étudiants, ou encore l’éventuelle mise en place d’un prochain confinement.

Interrogé par ces Français préoccupés par le contexte actuel, l’homme politique de 40 ans a également donné son avis tranché sur les conséquences que le coronavirus pourrait avoir concernant la Présidentielle de 2022. « Malheureusement, on n’a pas inventé le vaccin contre le populisme. Et ce virus-là, il circule vite… », a déploré Olivier Véran en rappelant ainsi le fossé qui existe entre la population et les élites. Il en a également profité pour parler de nos voisins et de la façon dont ils gèrent la crise. « Il y a des pays qui ont basculé du jour au lendemain. Certains s’en sont sortis, comme les États-Unis. D’autres pas, comme le Brésil », a regretté l’ancien neurologue au CHU de Grenoble-Alpes. Sans langue de bois, celui qui a aussi été député a poursuivi : « Moi, j’ai une trouille bleue du populisme et l’action que je mène, que nous menons, vise à restaurer de la confiance. »

Évoquant à demi-mot les théories complotistes de certains Français au sujet du vaccin, Olivier Véran a assuré que « trop de gens se disent prêts à basculer dans quelque chose de totalitaire parce qu’ils ne se sentent plus heureux dans la société dans laquelle ils vivent ». « Ouvrons-leur les yeux sur ce qui se passe ailleurs. Sur ce qui va bien et mieux ici. Et continuons à développer du progrès social », a estimé l’ex-conseiller régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, qui préfère mettre l’accent sur ce que le gouvernement a fait de bien depuis qu’Emmanuel Macron est au pouvoir, plutôt que de s’attarder sur les critiques de la population.

Source et vidéo : Gala

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