Ivres, des militaires de Sentinelle font dégénérer une partie de pétanque

Trois soldats de l’opération Sentinelle, très alcoolisés, ont agressé des joueurs de pétanque à Paris alors qu’ils n’étaient pas en service, raconte LCI.

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Les coupables ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Trois militaires de l’opération Sentinelle ont été arrêtés après avoir agressé des boulistes au jardin des Tuileries à Paris, raconte LCI. Avec le retour des beaux jours, les aficionados de la pétanque étaient de sortie dans la capitale ce week-end.

Deux amis avaient décidé vendredi 19 avril de se rendre dans ce parc bien connu des amateurs de ce sport, qui compte près de 300 000 licenciés en France. En pleine partie, aux alentours de 19 h 30, les deux joueurs se font aborder par trois individus visiblement très alcoolisés.

Agression sans raison

Cherchant la provocation, l’un des hommes interrompt le jeu et se saisit du cochonnet pour le lancer au loin. L’un des deux amis réagit ensuite avec un doigt d’honneur asséné en direction des trois perturbateurs.

Les hommes décident alors de se jeter sur les deux boulistes pour les frapper à plusieurs reprises avec les poings et les pieds. La bagarre est finalement interrompue par des policiers présents dans le jardin des Tuileries. Les trois individus sont rapidement interpellés.

Une plainte bientôt déposée

Leur identité est très vite révélée aux enquêteurs : ce sont des militaires de l’opération Sentinelle affectés au 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine. Ils étaient présents ce soir-là en simples civils. Après une nuit en cellule de dégrisement, les soldats ont ensuite été placés en garde à vue. Quant aux victimes, elles s’en sortent avec plusieurs ecchymoses au visage et au corps. Elles ont décidé de porter plainte.

En mai 2016, deux militaires de l’opération Sentinelle avaient également été placés en garde à vue à Chambéry après une rixe dans une boîte de nuit. L’un des deux soldats avait même menacé plusieurs personnes avec son fusil d’assaut, alors qu’il n’était pas en service. Il avait été condamné un mois plus tard à trois ans d’emprisonnement, dont trente mois avec sursis, avec une mise à l’épreuve de deux ans. L’autre militaire avait, lui, écopé d’une peine plus clémente d’un an de prison avec sursis.

Source : Le Point

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