Intervention du Général Roland DUBOIS

Général-Dubois

Intervention du Général Roland DUBOIS

Rencontres de Bretagne

25 et 26 Octobre 2019

Depuis quelques jours, la presse et beaucoup de politiques s’excitent sur le port du foulard islamique, et on entend que ce n’est vraiment pas la peine de faire tout ce foin à ce sujet. Pourtant c’est une question qui n’est pas sans intérêt parce qu’elle est symbolique. Le geste n’est pas anodin. Mais c’est vrai que dans l’ensemble des questions beaucoup plus graves concernant l’Islam, c’est peu de chose. Cela permet seulement aux islamophiles de ramener le problème à ça et de pointer du doigt l’intolérance des contempteurs.

Le président Macron nous demande d’être vigilant contre les menaces de l’ « hydre islamique » ; il a l’air de découvrir des problèmes dont il n’a jamais parlé ni pendant la campagne présidentielle, ni après, se contentant de fustiger les « populistes ». Mais il nous demande aussi, recommandation que l’on entend depuis 30 ans, de ne pas faire d’amalgame et de bien distinguer l’Islam «politique» de sa pratique strictement religieuse. Autrement dit de considérer l’Islam comme une religion comme les autres, malgré les souvenirs tout frais, constamment rafraichis, des massacres perpétrés en son nom. Faisons-en à sa place un rapide examen.

Peut-on considérer l’Islam comme une religion comme les autres ? C’est ce que la loi française établit et a cherché à organiser ; et nous demande de faire, dans notre tête et dans nos actes. Certains continuent à dire et écrire que l’Islam est compatible avec la république. C’est aussi le cas de nos présidents successifs y compris bien sûr de M. Macron qui nous encourage à ne pas jeter l’opprobre sur l’ensemble de la population musulmane ; même si tous les terroristes sont musulmans. Pourtant l’originalité de l’Islam, si j’ose dire, est criante. En voici quelques caractéristiques :

On nous dit que les terroristes musulmans ont une interprétation erronée du Coran. Pour un peu ils seraient des traitres à l’Islam. Pourtant, la lecture du Coran est limpide ; tout y est clairement exprimé. Ce n’est pas l’obscurité des prévisions de Nostradamus dans lesquelles on peut trouver la justification de tout une fois les événements passés.

Le Coran définit une doctrine de conquête et prétend régir les actes des hommes dans tous les domaines, de la vie courante comme de la vie publique. Il est donc l’ennemi revendiqué de la démocratie car tout appartient à Dieu.

Sourate III, Verset 109 : ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre appartient à Dieu. Toute chose revient à Dieu ».

Il appelle à la conversion, la soumission ou la destruction des infidèles, c’est-à-dire de toute l’humanité non musulmane.

Sourate IV, Verset 91 : « si les incrédules ne déposent pas les armes, saisissez-les ; tuez-les partout où vous les trouverez. Nous vous donnons tout pouvoir sur eux ».

Sourate V, Verset 33 : « Telle sera la rétribution de ceux qui font la guerre contre Dieu et son Prophète, et de ceux qui exercent la violence sur la terre : ils seront tués ou crucifiés ». Sourate IX, Verset 5, « tuez les polythéistes, partout où vous les trouverez ; capturez-les, assiégez-les, dressez-leurs des embuscades ».

On nous dit que la majorité des Musulmans est pacifique. Sans doute, mais il suffit d’une petite minorité pour déclencher un massacre. Ce sont toujours les minorités agissantes qui font les événements. Au siècle dernier, on pouvait en dire autant des Allemands, des Russes, des Chinois ; la plupart étaient pacifiques. Cela n’a pas empêché les massacres du nazisme et du communisme. La masse «pacifique» n’a pas d’importance. Elle finit par suivre, par contrainte, indifférence ou adhésion tacite.

Il y a environ 8 millions de Musulmans en France, dont sans doute 4 à 5 millions d’adultes, ou d’adolescents qui ne sont souvent pas les moins virulents. Admettons que 1% (vous voyez que je suis raisonnable) constitue un vivier de fanatiques disponibles pour des actions violentes. Cela fait plus de 40.000 tueurs potentiels mobilisables chez nous. Imaginez les capacités de réaction de nos forces de police et de notre justice, calibrées pour une société où les délinquants violents sont l’exception. Le système serait saturé et incapable de faire face en respectant les règles d’une justice de temps de paix, la justice d’un « état de droit » dont les règles seraient, on veut nous en convaincre, intouchables. Imaginez aussi une action concertée dans les centaines de territoires perdus de la république. Ni la police, ni même les forces armées ne seraient capables d’éteindre l’incendie rapidement.

Si tant de Musulmans que les optimistes supposent acquis à la république, sont pacifiques, comment se fait-il qu’il n’ait surgit en leur sein aucun mouvement s’affirmant tel et essayant d’entraîner les autres ?

On nous dit aussi que toutes les religions ont commis des excès dans le passé. Certes, mais toutes y ont renoncé ; toutes sauf l’Islam. Et un aggiornamento n’est pas pour demain car la violence est dans ses textes sacrés, dictés par Dieu à Mahomet qui ne fut qu’un intermédiaire. Ils sont donc intouchables, et ce sont les djihadistes et radicaux qui en font la lecture authentique.

Certains prétendent que les états musulmans eux-mêmes ont une vision édulcorée de leurs textes sacrés puisqu’ils ont signé la déclaration des droits de l’homme telle que nous la connaissons. Ils ont signé c’est vrai ; mais le texte de base a été complété par quelques « détails » qui font toute la différence. Et le diable git dans les détails.

La déclaration du Caire de 1990, signée par 57 pays musulmans dont tous les plus importants, est l’adaptation de la déclaration des droits de l’homme au monde islamique. En particulier dans ses articles 22, 23, 24 et 25, il est dit que l’exercice des droits de l’homme est interprété au travers du filtre de la Charia. Dans tous les cas c’est la Charia qui prime. Voir ci-dessous des extraits de cette déclaration.

Article 22

Tout homme a le droit d’exprimer librement son opinion pourvu qu’elle ne soit pas en contradiction avec les principes de la Charia.

L’information est un impératif vital pour la société. Il est prohibé de l’utiliser ou de l’exploiter pour porter atteinte au sacré et à la dignité des prophètes ou à des fins pouvant nuire aux valeurs morales et susceptibles d’exposer la société à la désunion, à la désintégration ou à l’affaiblissement de la foi.

Article 23

Tout homme a le droit de participer directement ou indirectement à la gestion des affaires publiques de son pays. Il a également le droit d’assumer des fonctions publiques conformément aux dispositions de la Charia.

Article 24

Tous les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration sont soumis aux dispositions de la Charia.

Article 25

La Charia est l’unique référence pour l’explication ou l’interprétation de l’un quelconque des articles contenus dans la présente Déclaration.

Qui peut encore prétendre que démocratie, république et Islam sont compatibles ? Aucune démocratie d’ailleurs ne prospère en terre d’Islam, et les évolutions perceptibles sont rétrogrades en particulier dans les pays dits du « printemps arabe » qui a tant séduit nos politiques et notre presse en son temps.

Parler d’Islam radical, ou politique n’a pas de sens. Il ne peut y avoir d’interprétation du Coran qui est clair. L’Islam est radical et politique et n’a rien à faire chez nous. Nos personnages politiques ne l’ont pas encore compris. Sont-ils aveugles ou lâches ? Probablement les deux.

Bien sûr il ne faut pas décourager les Musulmans qui font la démarche individuelle d’une adhésion sincère à notre culture et notre genre de vie. Mais il ne faut pas perdre de vue qu’ils seront toujours très minoritaires. Il ne peut pas y avoir d’intégration globale des Musulmans vivants en France au contraire des fidèles de toutes les autres religions.

J’emprunterai ma conclusion à André Frossard. Extrait de son ouvrage « Excusez-moi d’être Français »; « Un pays ne meurt pas d’une culbute militaire, ou alors la France aurait cessé de vivre depuis longtemps. Un pays ne meurt pas d’une faillite financière, d’une déconfiture matérielle, d’une révolution ou d’une guerre civile. Rien de tout cela n’atteint le cœur d’une nation. Nous avons fait l’expérience de tous les genres de désastres que le destin peut offrir aux pauvres humains, et nous savons qu’aucun d’eux n’est irrémédiable.

On met un pays en danger de mort quand on tente de le faire agir contre son honneur, contre sa foi, contre la conscience que Dieu, les siècles et la raison lui ont formée. »

C’est exactement ce qu’on est en train de faire.

 

Général (2S) Roland DUBOIS

VPF – Ile de France

Source : Les Volontaires Pour la France

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