IMAGES – Les réservistes de la gendarmerie prêts à intervenir en Ile-de-France

Des réservistes en formation à Beynes, dans les Yvelines
Des réservistes en formation à Beynes, dans les Yvelines © Radio France – Fanny Bouvard

Près de 170 nouveaux réservistes ont été formés ces dernières semaines par la gendarmerie nationale au camp militaire de Beynes, dans les Yvelines. La plupart ont décidé de sauter le pas après l’attentat de Nice, le 14 juillet dernier.

Ils sont fins prêts. Après deux semaines de formation intensive à Beynes, dans les Yvelines, près de 170 nouveaux réservistes ont intégré la gendarmerie. Dès ce lundi, ils peuvent intervenir sur le terrain. « On n’est jamais vraiment prêt, explique Maxime, 20 ans. Mais on eu la meilleure formation possible et le reste on l’apprendra en brigade ».

Formation de réservistes de la gendarmerie à… par francebleu1071

60% des stagiaires se sont portés volontaires après l’attentat de Nice

Suite à l’attentat de la promenade des Anglais, le 14 juillet dernier, François Hollande et Manuel Valls ont lancé un appel à la mobilisation pour la réserve opérationnelle. Et c’est en partie ce qui a motivé la majorité des 170 recrues. « Ils nous l’ont dit pendant leur entretien préalable, raconte le chef d’escadron Jean-Yves. Ce sont pour beaucoup des candidats qui n’auraient peut-être franchi le pas, si ne connaissait pas ce contexte national. » C’est le cas de Soufiane, informaticien d’Argenteuil, âgé de 33 ans. « Après Charlie déjà, j’ai voulu m’engager mais j’étais trop âgée. Comme le gouvernement a repoussé l’âge à 40 ans en juillet, j’ai foncé. »

Deux semaines de formation intensive

Interpellations, fouilles, maniement d’une arme de poing… En seulement 12 jours, les recrues ont appris tous les rudiments de la vie d’un gendarme. « Ils ont eu bien sûr un peu de théorie, mais 80% du temps, ils ont été sur le terrain » souligne le commandant Jean-Yves. Une fois en brigade, les réservistes doivent être capables d’intervenir sur tous type de situations, y compris une attaque terroriste. « C’est une réalité aujourd’hui en France, avoue Véronique, nouvelle réserviste de Brie-Comte-Robert. Et on est là parce qu’on a besoin de nous ».

Source : France Bleu

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