Heuliez, terrain d’entraînement des gendarmes

Dans chaque bureau, les gendarmes en fouillent tous les recoins. Comme lors d'une véritable intervention, ils portent leur équipement d'une vingtaine de kilos. Ces exercices leur permettent de répéter les gestes indispensables à toute opération. - Dans chaque bureau, les gendarmes en fouillent tous les recoins. Comme lors d'une véritable intervention, ils portent leur équipement d'une vingtaine de kilos. Ces exercices leur permettent de répéter les gestes indispensables à toute opération.

Dans chaque bureau, les gendarmes en fouillent tous les recoins. Comme lors d’une véritable intervention, ils portent leur équipement d’une vingtaine de kilos. Ces exercices leur permettent de répéter les gestes indispensables à toute opération.

Pendant 36 heures, le Psig de Bressuire était en exercice de mise en situation à Cerizay. Le résultat d’un partenariat entre la gendarmerie et la Fabrique régionale du Bocage.

Ne bougez plus monsieur ! Allongez-vous par terre ! Ce mardi matin, dans les anciens bureaux de la tour Heuliez, à Cerizay, les militaires du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) de Bressuire arrêtent deux individus. Qu’ont-ils fait ? Rien. Les hommes, eux aussi gendarmes, jouent les suspects dans le cadre d’un exercice.

Depuis 8 h la veille, les treize militaires du Psig participent à une opération fictive de 36 heures, qui a commencé par une marche de 19 kilomètres. « Cette mise en situation fait partie des formations du groupe qui s’instruit en permanence, présente le chef d’escadron Olivier Anceau, commandant de la compagnie de gendarmerie de Bressuire. Cela permet notamment de développer la technicité et la cohésion de l’équipe ».

«  Évoluer dans des locaux proches de la réalité  »

Les gendarmes travaillent à partir d’un scénario inspiré de la réalité. Toute la nuit, ils ont surveillé les allées et venues de faux dealers sur le parking d’Heuliez. « Pendant cette opération en discrétion, ils ont observé leurs comportements, leurs véhicules et les ont écoutés », explique le chef d’escadron Anceau. A 6 h du matin, les militaires sont intervenus dans une maison mise à leur disposition au Pin. Ils y ont interpellé deux des trois dealers. « L’un d’eux, qui tentait de prendre la fuite, a été arrêté par le chien de piste », indique le commandant de la compagnie.
La phase de préparation a eu lieu dans la tour Heuliez. Les locaux sont mis à leur disposition par la Fabrique régionale du Bocage, en attendant qu’ils soient de nouveau utilisés par des entreprises ; le résultat d’une convention signée en décembre entre la région de gendarmerie de Poitou-Charentes et l’ex-région Poitou-Charentes. « Cela nous permet d’évoluer dans des locaux meublés comme des bureaux et proches de la réalité », pointe Olivier Anceau.
Ces formations continues sont indispensables pour les équipes du Psig, qui interviennent en renfort des autres unités de la compagnie, souvent de nuit. Elles leur permettent de répéter les gestes et techniques indispensables : surveillance discrète, fouille rapide d’une pièce, interpellation d’un suspect… Une deuxième mise en situation à Cerizay devrait avoir lieu cette année.

Source : La Nouvelle République

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