Faits divers – Moselle : la folle course-poursuite d’un garçon de 14 ans avec l’Audi de ses parents

Au volant d’une grosse cylindrée, l’adolescent a tenté de semer les gendarmes, jusqu’à emboutir violemment leur fourgon.

Le Parisien: ILLUSTRATION. En tentant de fuir une dernière fois, le jeune chauffard a violemment embouti un fourgon de gendarmerie, à Mondelange (Moselle), avant d'être interpellé. © LP/OLIVIER BOITET ILLUSTRATION. En tentant de fuir une dernière fois, le jeune chauffard a violemment embouti un fourgon de gendarmerie, à Mondelange (Moselle), avant d’être interpellé.

«Ses parents ont du souci à se faire», a confié le patron des gendarmes de Thionville (Moselle), mardi, en relatant l’affaire à la presse, comme le raconte Audi Q7, s’était lancé dans une dangereuse course-poursuite avec les forces de l’ordre.

Tout débute dans l’après-midi, sur la RN 52, entre les villages de Fameck et Rombas. Le radar des gendarmes affiche 138 km/h au passage du puissant SUV, sur une route pourtant limitée à 90km/h. Les hommes en bleu somment le chauffard de s’arrêter, mais ce dernier refuse. Une course-poursuite s’engage : herse, pneu crevé, conduite sur une jante… Rien ne l’arrêtera. Les gendarmes pensent avoir affaire à «une pointure du grand banditisme», affirme la radio régionale.

Le fourgon des gendarmes éjecté à 5 mètres

Un peu plus tard, dans la commune de Mondelange, les gendarmes découvrent l’Audi à l’arrêt. Ils décident de lui barrer la route à l’aide de leur fourgon, placé en travers de la voie. Mais le conducteur reprend le volant et accélère de toutes ses forces, fonçant droit sur le véhicule de gendarmerie ! Le choc est violent : le fourgon fait un bon de cinq mètres, raconte France Bleu. Le chauffard est finalement interpellé et les gendarmes découvrent, «médusés», son jeune âge : 14 ans.

L’adolescent, issu d’une «bonne famille», n’a pas de casier judiciaire et a été laissé libre après sa garde à vue. Il sera convoqué ultérieurement devant le juge des enfants. Deux gendarmes sous le choc se sont quant à eux vu prescrire plusieurs jours d’ITT.

Source : Le Parisien

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