Eric Pétetin bientôt jugé à Pau pour un tag sur la gendarmerie d’Angoulême

Eric Pétetin bientôt jugé à Pau pour un tag sur la gendarmerie d'Angoulême
Eric Pétetin (à gauche sur la photo) avait été condamné à 100€ par le tribunal d’Angoulême.
phil messelet

Le militant écolo est aussi connu du tribunal d’Angoulême.

Eric Pétetin va une nouvelle fois comparaître devant le tribunal. Le militant écologiste, qui est contre la COP 21, contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, contre la COP 21 et contre la LGV, est convoqué le 17 octobre à 14h au tribunal de Pau, comme le rapportent nos confrères de La République des Pyrénées, pour un tag injurieux sur les murs de la gendarmerie d’Angoulême en octobre 2015.

Avec des collègues, il effectuait une marche en mémoire du premier anniversaire de la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade lancée par un gendarme sur le site du projet de barrage de Sivens. Sur son profil Facebook, il livre sa version des faits: « Ohé frères et Soeurs, pour la nième fois je vais passer devant la « justice » avec un risque sérieux d’écoper d’une peine de prison ferme…Ce sera à Pau le 17 octobre prochain à 14h et je serai jugé pour un grafiti injurieux envers l’institution militaire, réalisé sur le mur de la gendarmerie d’Angoulême en octobre 2015 à l’occasion du 1er anniversaire de l’horrible mort de Rémi Fraisse à Sivens…Participant à la marche partie de la ZAD ‘ Agen jusqu’à Paris à l’automne 2015 nous avions organisé une petite manifestation dans les rues d’Angoulême en hommage à notre jeune frère Rémi tué par une grenade lancée par un gendarme mobile dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014. Aimant toujours écrire sur les murs j’avais pris ma plus belle bombe pour rappeler à l’Etat et à l’armée qu’ils étaient bien les responsables de ce drame et avais écrit  » Hommage à notre frère Rémi, tué par la gendarmerie nazionale. Merci de venir me soutenir ce jour là à Pau si vous le pouvez . »

Une page Facebook dédiée à ce procès a même été créée.

Eric Pétetin, surnommé l’Indien, est également connu du tribunal d’Angoulême où il avait été jugé pour dégradations légères, avec deux comparses, le 19 février 2016. Il leur était reproché d’avoir tagué, à Barbezieux, une agence bancaire, la rédaction de Sud Ouest et un cabinet dentaire. Il avait notamment écrit « LGV, projet nazi ». Il avait écopé de 100€ d’amende. Une 33e condamnation qui n’était donc sans doute pas la dernière.

Source : Charente Libre

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