Deux gendarmes blessés en intervention sur l’A 10

La Twingo du conducteur est dans un piteux état tandis que la voiture de patrouille dont l'arrière a été enfoncé est hors d'usage. - La Twingo du conducteur est dans un piteux état tandis que la voiture de patrouille dont l'arrière a été enfoncé est hors d'usage.

La Twingo du conducteur est dans un piteux état tandis que la voiture de patrouille dont l’arrière a été enfoncé est hors d’usage.

Un automobiliste a percuté leur véhicule de patrouille, mercredi soir, près de Mer, alors qu’ils sécurisaient une intervention des pompiers sur un feu.

L’autoroute est un milieu hostile où la moindre inattention peut être fatale. Deux gendarmes du peloton motorisé de La Chaussée-Saint-Victor ont eu beaucoup de chance mercredi soir sur l’autoroute A 10. Il était environ 19 h 45, un feu de broussailles qui s’était propagé le long de la bande d’arrêt d’urgence dans le sens Paris-province à hauteur de Mer venait quasiment d’être maîtrisé par les pompiers. Le sinistre s’est déclaré suite au passage d’un camion dont un pneu a éclaté, ce qui a provoqué une gerbe d’étincelles. « Le feu s’était répandu sur une longueur de 400 m, raconte un gendarme présent sur les lieux, il y avait sur place plusieurs véhicules des sapeurs-pompiers, de Cofiroute et de la gendarmerie parfaitement visibles. Soudain, on a aperçu une voiture qui roulait sur la voie centrale dévier de sa trajectoire vers la droite et foncer droit sur le véhicule de patrouille stationné sur la bande d’arrêt d’urgence. »

Le gendarme a juste eu le temps de crier pour alerter ses deux collègues. L’un se trouvait à l’extérieur de la voiture de patrouille, en train de faire le point au téléphone sur l’intervention qui allait s’achever. Il a eu le réflexe de sauter dans le fossé en voyant la Twingo foncer dans sa direction. Sa collègue, gendarme adjoint volontaire, était assise côté passager. Le choc a été violent entre la Ford Focus des gendarmes enfoncée par l’arrière et la Twingo dont l’avant a été broyé.
L’accident a fait deux blessés, à savoir les deux militaires alors que le conducteur de la Twingo est indemne. La jeune gendarme qui se trouvait dans la Ford s’en tire avec une vive douleur aux cervicales qui l’oblige à porter une minerve (cinq jours d’incapacité totale de travail). Son collègue âgé d’une quarantaine d’années s’est malheureusement mal réceptionné en tombant dans le fossé et s’est sérieusement blessé à une jambe, ce qui va l’immobiliser plusieurs semaines.

Garde à vue

Le conducteur de la Twingo est un Orléanais âgé d’une trentaine d’années. Il a été placé en garde à vue. Hier, il n’a pu expliquer pourquoi sa voiture a dévié vers les gendarmes. L’homme roulait sans son permis qui avait été annulé sur décision de justice et avait acheté sa voiture le matin même. Son casier judiciaire fait état de plusieurs condamnations. Le parquet de Blois devrait ouvrir une information judiciaire ce vendredi matin et a prolongé la garde à vue de l’Orléanais. Hier après-midi, le vice-procureur Jean Demattéis s’est rendu sur les lieux de la collision où aucune trace de freinage n’a été constatée, puis il est allé constater les dégâts sur les deux voitures accidentées en compagnie d’un expert.

Source : La Nouvelle République

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