Des cueilleurs de champignons qui se perdent : la gendarmerie de Dordogne mobilisée

Face à l’augmentation du nombre de personnes qui s’égarent dans les bois et les forêts du département, les gendarmes de Dordogne ont décidé de relayer leurs « conseils de bon sens »

Des cueilleurs de champignons qui se perdent : la gendarmerie de Dordogne mobilisée

« Avec la prolifération des cèpes en Dordogne, les signalements à la gendarmerie de personnes qui s’égarent dans les bois se multiplient », indiquent les gendarmes de Dordogne ©
Photo d’illustration Jean-Christophe Wasner
Mardi, « Sud Ouest » relatait l’histoire d’un cueilleur de champignons qui s’était perdu la veille dans des bois à proximité de Tonneins, en Lot-et-Garonne. Une mésaventure qui, à en croire les gendarmes de la Dordogne, arrive à plus d’un, y compris en Périgord, surtout depuis les récentes et importantes poussées de cèpes dont profite le département.

« Avec la prolifération des cèpes en Dordogne, les signalements à la gendarmerie de personnes qui s’égarent se multiplient« , indiquent les militaires périgourdins dans un communiqué publié mercredi sur leur page Facebook. Un tel constat leur a fait prendre la décision de s’adresser directement auxdits cueilleurs afin de leur prodiguer « quelques conseils de bon sens ».

Balises et matériel

Par exemple, à ceux « qui ne connaissent pas bien le coin », ils préconisent d’emprunter les parcours balisés en forêt. Autre recommandation :

« Que vous partez seul ou à plusieurs, pensez à vous munir du nécessaire comme pour une randonnée : eau, barre de céréales, lampe de poche, téléphone portable… et surtout d’un sifflet. »

À ceux qui se perdent, ils prient de ne pas paniquer : « Tendez l’oreille, car les gendarmes qui partiront à votre recherche actionneront l’avertisseur deux-tons du véhicule pour vous orienter. »

« Comme le Petit Poucet »

Quant à l’attitude à adopter en cas d’accident, les gendarmes de Dordogne conseillent de ramener toute personne blessée si elle peut marcher et, dans le cas contraire, de « bien la couvrir, l’isoler du sol, ne serait-ce qu’avec un tapis de feuilles » et de « bien repérer l’endroit où elle se trouve » avant d’aller chercher du secours. Ils ajoutent : « Il ne faut pas hésiter à se faire des repères, comme le Petit Poucet. »

Source : Sud Ouest

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *