Contrôles routiers. Le gouvernement veut les brouiller sur les applications Waze et Coyote

Si la loi est adoptée, la police pourra demander aux applications de navigation GPS de  masquer un contrôle en cours signalés par les automobilistes.
Si la loi est adoptée, la police pourra demander aux applications de navigation GPS de masquer un contrôle en cours signalés par les automobilistes. | PHOTO D’ILLUSTRATION JOEL LE GALL / OUEST FRANCE

Un projet de loi veut empêcher ces applications de navigation GPS de signaler les contrôles de police aux automobilistes selon Le Parisien. L’information a été confirmée par le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez sur la chaîne CNews, ce lundi. Cette interdiction concernerait certains types d’infractions.

Déjà au mois de juin, un décret visait le compagnon idéal de l’automobiliste pour voyager en toute connaissance des conditions de circulation. Que ce soit Waze ou Coyote, ces applications mobiles de navigation GPS s’appuient sur des informations modifiables par leurs utilisateurs qui peuvent signaler en quasi-temps réel un accident, un embouteillage, des travaux… mais aussi un contrôle de police. Ce qui a pour effet de rendre inopérant l’effet de surprise voulu par les forces de l’ordre.

Selon le journal Le Parisien, un projet de loi, ayant pour but d’empêcher ces applications de navigation GPS de signaler les contrôles de police aux automobilistes, vient d’être soumis pour avis au Conseil d’État. Il sera présenté au mois de décembre au Conseil des ministres. Cette information a été confirmée par Laurent Nuñez, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur interrogé, sur la chaîne CNews ce lundi 19 novembre.

Un brouillage pour certains contrôles uniquement

Si la loi est adoptée, la police pourra demander aux applications Waze et Coyote de masquer durant une durée limitée (entre trois heures et vingt-quatre heures) aux autres utilisateurs un contrôle en cours, signalé par les automobilistes.

Ce brouillage concernerait uniquement la traque aux « infractions les plus graves, notamment l’alcool et les stupéfiants », selon le secrétaire d’État, et « dans certains cas précis », comme les alertes enlèvements ou des menaces terroristes.

Source : Ouest-France

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