COMPTES RENDUS DE LA CE ETAT DES FORCES DE SECURITE INTERIEURE

UPNI

L’audition des représentants de l UPNI dans le cadre de la commission d’enquête sur l’état des forces de sécurité intérieure est en ligne :

 

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Mardi 13 mars 2018

Présidence de M. Michel Boutant, président

La réunion est ouverte à 16 heures.

Échange de vues sur les travaux de la commission d’enquête (ne sera pas publi

Le compte rendu ne sera pas publié.

Audition de représentants de l’Union des policiers nationaux indépendants (UPNI)

M. Michel Boutant, président. – Bienvenue aux représentants de l’Union des policiers nationaux indépendants (UPNI) : MM. Christophe Robert Dit Ganier, Abdel Aziz Sakhi, Gbenoukpo Laurent Houndegla, Thomas Nesle, Sébastien Delbaere et Mme Virginie Jacob. Cette association fédère depuis 2016 des associations locales de policiers en colère afin de porter leur expression de manière indépendante des syndicats. Elle s’est notamment illustrée par le lancement, le 6 août dernier, d’un concours de photos ayant pour objectif d’attirer l’attention sur la vétusté des commissariats et qui eut un large retentissement médiatique. Que pensez-vous des mesures déjà prises pour améliorer la situation ? Quels sont les facteurs de blocage ? Que suggérez-vous ?

Cette audition est ouverte à la presse. Elle fera l’objet d’un compte rendu publié. Un faux témoignage devant notre commission d’enquête serait passible des peines prévues aux articles 434-13, 434-14 et 434-15 du code pénal.

Conformément à la procédure applicable aux commissions d’enquête, MM. Christophe Robert Dit Ganier, Abdel Aziz Sakhi, Gbenoukpo Laurent Houndegla, Thomas Nesle, Sébastien Delbaere et Mme Virginie Jacob prêtent serment.

M. François Grosdidier, rapporteur. – Notre commission d’enquête a été constituée suite à l’expression d’un malaise policier par des manifestations débordant le cadre syndical et, plus tragiquement, à sa manifestation par une vague de suicide. Nous dressons un état des lieux. Les causes sont toujours multifactorielles. Quelles sont-elles, d’après vous ? Que proposez-vous ? Le législateur aura plusieurs occasions d’intervenir, au sujet de la police de sécurité du quotidien (PSQ), lors de la réforme de la procédure pénale ou encore avec le vote du budget.

La formation, initiale et continue, vous semble-t-elle suffisante ? L’encadrement est-il satisfaisant ? Il semble que les jeunes recrues soient parfois livrées à elles-mêmes. Elles sont en tous cas automatiquement affectées en région parisienne, et notamment en Seine-Saint-Denis, sans qu’aucun correctif ne doive être prochainement apporté à ce problème. Comment renforcer l’attractivité de la région parisienne ?

Que pensez-vous des conditions matérielles ? L’état du parc immobilier a suscité le concours de photos que vous avez lancé. Quid du parc automobile ? Et de l’équipement ? On nous dit que l’informatique est en cours d’amélioration. Nos interlocuteurs institutionnels nous expliquent toujours qu’ils font mieux que l’année passée, mais si la situation de départ était trop dégradée, cela peut être insuffisant.

Et le management ? La police semble avoir été ballottée entre police de proximité, objectifs quantitatifs, évolution du régime des primes… D’ailleurs, police et gendarmerie diffèrent sensiblement : on nous dit qu’à l’esprit de corps des gendarmes répond l’esprit de caste qui règnerait dans la police. Quel est le climat dans la police ? Rêvez-vous d’une autre ambiance de travail ?

Les annonces relatives à la PSQ, les 7 500 recrutements, l’allègement de la procédure pénale : tout cela vous semble-t-il à la hauteur ?………

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