Brest. Le cambrioleur traite les policiers de voleurs !

665a07307b3e309fbaf0832f98044843-brest-le-cambrioleur-traite-les-policiers-de-voleursLes policiers avaient découvert les deux auteurs présumés des cambriolages dans un squat, rue de Bohars. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

 

L’un des deux auteurs présumés des cambriolages commis dans la nuit de samedi à dimanche 12 mai 2019 dans le quartier de Lambézellec, à Brest (Finistère), a refusé, ce mardi 14 mai 2019, de quitter le bureau du procureur à l’issue de sa garde à vue. La raison : il s’estimait volé des 525 € en espèces, trouvés sur lui lors de son interpellation !

Dans la série « Aggrave ton cas », le procureur de la République et les policiers du commissariat de Brest (Finistère) ont vécu un « bel » épisode, ce mardi 14 mai 2019.

Vers midi, alors que les deux auteurs présumés de cambriolages commis ce week-end dans le quartier de Lambézellec ( Ouest-France de ce mardi 14 mai) se voyaient notifier la fin de leur garde à vue et leur convocation au tribunal le 7 janvier 2020, l’un d’eux s’est énervé et a refusé de quitter le bureau du procureur.

525 € en espèces

Le motif de son courroux : il s’est estimé volé des 525 € en espèces trouvés sur lui par les policiers, lors de son interpellation. Une somme dont il n’avait pu expliquer la provenance, et que les policiers ont donc saisie et adressée à la Caisse des dépôts et consignations.

Traitant même le procureur et les policiers, à plusieurs reprises, de voleurs, il s’est insurgé, puis s’est débattu avec les bras quand les policiers ont voulu lui faire quitter le bureau du procureur.

Résultat : les faits précédents de cambriolage ont été assortis d’une qualification d’outrage et de rébellion, dont il devra répondre le même jour, le 7 janvier 2020, et sa garde à vue a été de nouveau prolongée.

Pour mémoire, des logements avaient été cambriolés dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 mai 2019, rue de Treornou, à Lambézellec. Seulement, l’une des victimes avait pu géolocaliser son téléphone dans un pavillon, pas loin, rue de Bohars, où les policiers sont donc intervenus.

Butin et interpellation dans un squat

Ils y ont découvert ces deux personnes dans un squat, ainsi que l’intégralité de ce qui avait été volé : ordinateurs, tablettes, téléphone portable, chaussures de sport… ainsi qu’un titre-restaurant provenant d’un cambriolage à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), il y a quelques semaines.

Les deux personnes, des sans-papiers d’origine étrangère et se déclarant mineurs (la préfecture, depuis, n’a pas retenu la majorité pénale établie à partir d’examens osseux), ont nié leur implication dans ces vols et ont refusé de s’identifier (les policiers parlent d’absence de « garantie de représentation »).

Leur garde à vue avait déjà été prolongée lundi 13 mai 2019, dans la soirée.

Source : Ouest-France

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