Brassac. Une pause à la gendarmerie pour la préfète

La préfète Josiane Chevalier  et Jean Claude Guiraud ont écouté les gendarmes parler de leur quotidien.

La préfète Josiane Chevalier et Jean Claude Guiraud ont écouté les gendarmes parler de leur quotidien.

«On l’a toujours connu là» vous diront les anciens car depuis six générations cette gendarmerie fait partie du paysage. Immuable, sa carcasse de pierre au coin de l’allée du Château et de la rue du Salas, abrite les gendarmes de Brassac depuis 1888. Il y a 125 ans le premier bail transformant l’immeuble en gendarmerie nationale était signé le 28 avril 1888. C’est ce qu’a bien voulu raconter entre autres l’adjudant Delcour commandant la brigade à Josiane Chevalier préfète du Tarn qui lors de ses déplacements souhaite venir un moment dialoguer avec les gendarmes. Un bâtiment séculaire qui abrite néanmoins un matériel qui se veut moderne même si certains ordinateurs ne sont plus à la hauteur des nouveaux logiciels. Tour à tour le commandant de la COB de Lacaune et de la brigade de Brassac ont, sans acrimonie ni fatalisme, expliqué à madame la préfète les inconvénients du vieux bâtiment. Pas de barreaux, pas d’alarme, des cellules vétustes mais aux normes, ce qui ne les empêche pas d’effectuer un travail de prévention en étant toujours présent au sein de la population, sur le bord des routes où aucun accident mortel n’est a déploré depuis un an. Avec Josiane Chevalier, le conseiller général Jean Claude Guiraud qui l’a piloté dans sa visite cantonale et en présence du maire Damien Cros , l’adjudant-chef Rodier et l’adjudant Delcour ont commenté le rôle de la gendarmerie dans le bon déroulement des fêtes de Brassac. Cela donne un gros travail à toute la COB avec de plus en plus d’ivresse publique parmi les mineurs et les violences qui en découlent même sur les gendarmes dont 2 cette année ont été molestés. La préfète se propose d’organiser une réunion sur ce sujet et pense qu’il faut revoir la longueur de ces manifestations qui doivent rester festives et rappelle qu’il faut globaliser les moyens et faire si nécessaire appel aux renforts de gendarmerie.

Source : La Dépêche du Midi

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