Bolides siglés gendarmerie: l’institution s’interroge…

Sans autorisation de la gendarmerie française, ces bolides vont-ils pouvoir rejoindre Vienne depuis…
D. R.

Les militaires s’inquiètent de l’image que pourrait véhiculer cette course

Injoignables. Depuis qu’ils ont mis en ligne leur future escapade automobile et buzzé sur les réseaux avec la présentation de leur « Team gendarmerie de Saint-Tropez », les quatre Néerlandais qui s’apprête à participer au Superace challenge à travers l’Europe sont aux abonnés absents.

Enfin, sauf sur la toile, où ils ont répercuté sur leur page, l’article que leur a consacré Var-matin.

>>RELIRE. Une « Team Gendarmerie de Saint-Tropez »… dans une course automobile

Un logo protégé

Le temps presse pour la  »vraie » gendarmerie qui souhaiterait entrer en contact avec ces pilotes. Car la publicité faite autour de cette équipe et des véhicules siglés aux couleurs et nom de la gendarmerie nationale française n’a pas échappé au Lieutenant-colonel Pascal Peglion, commandant en second du groupement de gendarmerie départementale des Alpes-Maritimes.

«Le nom et les logos gendarmerie nationale sont protégés, et la direction de la gendarmerie nationale n’a pas reçu de demande pour autoriser une telle démarche». Celui s’interroge sur les répercussions que pourraient engendrer l’apparition de ces copies conformes, sur les routes. S’agit d’un rallye de régularité auquel, après discussion en amont, l’institution aurait pu donner son accord dans un cadre bien défini ? Ou s’agit-il d’une course dérivée du Cannonball, à laquelle la gendarmerie ne peut en aucune manière être associée?

Avec l’image de la gendarmerie en jeu, ce militaire aimerait que cette Team envisage une autre option d’ici le départ de cette course, dimanche.

Car même si ces véhicules de course ne semblent pas destinés à rouler sur le territoire français, leur présence sur la route, quelle qu’elle soit, pose un problème, «car cela reste un véhicule sérigraphié. Au niveau européen, nous ne sommes pas habilités à circuler sans un accord spécial». Ces quatre pilotes ne l’ont peut-être pas bien mesuré, mais ils pourraient ne jamais rallier Vienne et « se faire confisquer les véhicules.»

Source : Var Matin

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