Barneville-Carteret. L’ancienne gendarmerie transformée en crèche

d8823fdd97999afc0f2ac7caee5f095d-barneville-carteret-l-ancienne-gendarmerie-transformee-en-crecheLes trois complices à l’origine de cette initiative : Elodie Brien, Sandrine Guillotte et Stéphanie Hamphin. | ouest-france

Depuis la construction d’une nouvelle caserne en 2012 à Barneville-Carteret, la destination des locaux de la gendarmerie restait incertaine. Avec l’aide de la mairie, trois Portbaillaises en ont fait une crèche.

Le bureau du commandant de brigade, transformé en salle de motricité ; les chambres de sûreté muées, l’une en pièce de change et l’autre en sanitaires pour enfants « avec un petit lavabo » ; une pièce de vie en lieu et place du bureau des gendarmes ; une petite bibliothèque « qui fait espace détente » ; une cuisine ; deux chambres… Et de nouvelles couleurs pour embellir l’ensemble. Un espace métamorphosé, avec l’aide de la mairie, propriétaire des lieux.

Onze enfants maximum

En 2017, la commune a engagé d’importants travaux de rénovation et de transformation pour adapter la surface aux besoins spécifiques de la petite enfance et mettre le bâtiment en conformité. « La mairie nous a accordé un bail de 10 ans. Elle a pris en charge les gros travaux : changement de fenêtres, isolation, mise aux normes de l’installation électrique, plomberie… Nous, nous avons réalisé tout l’aménagement intérieur : les peintures, le revêtement de sol et toute la partie décoration. On a mis quinze jours avec nos maris », relate Stéphanie Hamphin, assistante maternelle.

Dans cet espace d’environ 100 m2, dix bambins de 2 mois à 6 ans se retrouvent chaque jour, dans une amplitude horaire allant de 6 h à 19 h 30. Ouverte depuis le 22 janvier, cette Maison d’assistantes maternelles est la seule du secteur. « Il y en a une autre à Créances ; autrement, c’est à Cherbourg. Nous avons reçu des demandes de parents trois ou quatre mois avant la date d’ouverture. On va bientôt accueillir un onzième enfant, et là, nous aurons atteint notre capacité maximale. Nous sommes très satisfaites. Tout marche bien, cela grâce à la PMI (Protection maternelle et infantile), parce que sans son accord, nous n’aurions pas pu ouvrir. Nous sommes aussi en partenariat avec le Ram (Relais assistants maternels) de la Côte des Isles. »

Cette structure fonctionne selon le même principe qu’une assistante maternelle à domicile, « sauf que nous, on se réunit toutes les trois dans un même lieu pour se sortir de notre isolement. Jusqu’à 18 mois, ce sont les parents qui fournissent les repas, et au-delà, c’est nous qui les préparons. Nous accueillons les enfants jusqu’à ce qu’ils entrent à l’école primaire, c’est-à-dire 6 ans. » Sur le plan tarifaire, « c’est un tout petit peu plus cher que chez des particuliers, environ 30 centimes de l’heure ».

Source : Ouest-France

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