Au Havre, il met un violent coup de genou à un policier et lui crie : « Suicidez-vous »

Lundi 6 mai 2019, des policiers ont effectué une interpellation musclée de deux frères dans le quartier de l’Eure au Havre (Seine-Maritime). Un policier a été blessé à l’œil.

voiture-police-Fotolia-854x569-854x569-1Une interpellation musclée de deux hommes a eu lieu au Havre (Seine-Maritime), lundi 6 mai 2019. (©Fotolia/Illustration)

Lundi 6 mai 2019, vers 18h30, des policiers de la brigade anti-criminalité du Havre (Seine-Maritime) ont effectué une interpellation musclée de deux frères, dans le quartier de l’Eure.

Lire aussi : En Seine-Maritime, il revendait des colis de Viagra contrefait à des sex-shops

Une interpellation musclée

Alors que les deux hommes, âgés de 22 et 33 ans, étaient chacun sur un scooter, dont l’un n’avait pas d’immatriculation, les policiers les suivent « et tentent de les interpeller dans de bonnes conditions », précise une source judiciaire.

Mais à la vue des policiers, le plus jeune pilote jette son engin par terre et s’enfuit. Il finit par être rattrapé par un policier, rue Gustave Nicolle. « Mais l’interpellation est musclée, continue notre source judiciaire. Le frère du jeune pilote arrive et s’en prend à son tour au policier, avant que d’autres  forces de l’ordre arrivent en renfort. »

Lire aussi : Insultes, violences… Fille de policier à Caen, elle s’inquiète face à la hausse des suicides

Un violent coup de genou dans l’œil

Le plus jeune met un violent coup de genou dans l’œil du policier. « Le tout accompagné d’injures, de menaces de mort et d’incitation au suicide. « Suicidez-vous », disaient-ils aux collègues », continue la même source judiciaire.

Placés en garde à vue, les auditions des deux frères sont compliquées. « Celle du grand frère a dû être interrompue. » Les deux hommes sont convoqués devant la justice pour menaces de mort, violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, outrages et recel de scooter le 21 juin 2019.

Le policier blessé s’est vu prescrire une ITT (Interruption temporaire de travail) de six jours, réduite à deux jours par le médecin légiste.

Lire aussi : À Fécamp, il reconnaît le fils d’un policier et déclenche une bagarre

Source : Actu.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *