Angers Le perquisitionné n’était pas un terroriste, mais un collectionneur

Le groupement de gendarmerie de Maine-et-Loire a mené trois perquisitions administratives mardi et mercredi.

Le groupement de gendarmerie de Maine-et-Loire a mené trois perquisitions administratives mardi et mercredi.

Photo d’illustration Courrier de l’Ouest – Marie DELAGE

Depuis quelques jours, la presse nationale recense les choux blancs des préfectures lors des opérations de perquisitions faites dans le cadre de l’état d’urgence. Le Maine-et-Loire n’est pas en reste.

Lundi à 4 heures du matin, les gendarmes sont intervenus chez un particulier d’Andard : un artisan de 41 ans, divorcé et père de famille, chasseur et licencié dans un club de tir.

Au bout de 36 heures de garde à vue, le seul tort qu’on lui a finalement trouvé était d’avoir conservé, chez lui dans une vitrine, deux grenades « de collection » et une trentaine de munitions.

Lors de l’audience de ce vendredi devant le tribunal correctionnel, le parquet a requis 6 mois ferme.

L’artisan n’a été condamné qu’à 90 jours amende à 10 euros. Il est ressorti libre.

Les armes ont été confisquées.

Le colocataire a plus de soucis

En revanche dans le même logement, il y avait un colocataire qui a plus de soucis : c’est un ancien militaire chez lequel les gendarmes ont trouvé un paquet de 500 g d’héroïne. Même si ça n’en fait pas un terroriste, celui-là a bien sûr été maintenu en garde à vue.

Source : Le Courrier de l Ouest

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