Affaire Théo: Patrice Quarteron s’excuse auprès des policiers d’Aulnay-sous-Bois

Les images de l’arrestation du jeune homme en février 2017 ont été publiées par Europe 1.

Europe 1 / Patrice Quarteron
Affaire Théo: Patrice Quarteron s’excuse auprès des policiers d’Aulnay-sous-Bois après la publication des images de l’interpellation

JUSTICE – Mea culpa. Le boxeur Patrice Quarteron présente ses excuses aux policiers d’Aulnay-sous-Bois pour « avoir crié au loup ». Quelques heures après la publication ce lundi 29 janvier par Europe 1des images de l’interpellation de Théo, le boxeur a tenu à revenir sur ses propres critiques en février 2017 en pleine « affaire Théo ».

Dans une vidéo publiée sur son compte Twitter vue plus de 35.000 fois et largement relayée, le boxeur français reconnaît avoir fait « une grave erreur » d’appréciation après avoir vu ces images.

 

Un an après le scandale de l’interpellation du jeune homme à Aulnay-sous-Bois, la publication des images permettent de mieux comprendre les circonstances de cette interpellation qui avait conduit à la mise en examen d’un policier pour « viol ».

Si Théo avait affirmé que l’un des policiers avait baissé son pantalon volontairement pour lui « enfoncer la matraque dans les fesses », le gardien de la paix avait reconnu le geste sans intention volontaire de pénétration. Devant ces images face à la juge d’instruction, Théo avait reconnu que son pantalon était trop grand et mal attaché, mais confirmé l' »acte de torture » avec la matraque.

 

De l’avis de Patrice Quarteron, ces images prouvent l’absence d’intentionnalité des policiers qu’il avait qualifié de « Texas rangers » et de « crapules » au moment de l’affaire. « Je pensais vraiment que vous aviez fait exprès de sodomiser le garçon. […] Je viens de voir la vidéo (de l’interpellation). Comme quoi, il faut garder tête froide et ne pas hurler avec les loups parce qu’il y en a certains qui partent toujours du principe de présomption de culpabilité », dit-il.

« Je pensais que vous étiez les mauvais flics, comme il y en a partout. Au final je viens de voir, pour pouvoir faire votre travail il faut être passionné, conclut-il. Ailleurs comme en Afrique, si vous touchez le costume d’un flic, vous êtes un homme mort ».

Source : Huffingtonpost.fr     

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