Affaire Maëlys : une nouvelle incohérence dans les propos du suspect

Photo Le DL/Sylvain MUSCIO
Photo Le DL/Sylvain MUSCIO
Une nouvelle incohérence serait apparue dans les déclarations du trentenaire mis en examen et écroué pour enlèvement et séquestration d’un mineur de 15 ans.

Selon les informations du Dauphiné Libéré, la trace d’ADN de la fillette de 9 ans, mêlée à celui du suspect, a été retrouvée sur le commutateur d’éclairage de son Audi A3. Un bouton qui se trouve à gauche du volant.

Or, l’ex-militaire de Domessin a fini par reconnaître avoir « ouvert la porte avant passager et baissé le siège. Les enfants sont montés sur la banquette arrière, ont regardé si les chiens n’étaient pas dans le coffre. Puis il sont ressortis et tout le monde est rentré à nouveau dans la salle des fêtes ».

Selon ses dires, la fillette a donc accédé à la banquette par la portière droite alors que le fameux bouton se trouve entre le volant et la portière gauche, côté conducteur.

Des comportementalistes ont observé le suspect

Des gendarmes comportementalistes apportent également leur concours à la cellule d’enquête mobilisée jour et nuit depuis la disparition de Maëlys. Selon nos informations, ces spécialistes sont notamment intervenus lors de la garde à vue du suspect.

« Leur mission est de décrypter, d’analyser la logique de certains suspects au profil psychologique complexe, de détecter certaines failles », explique une source de la gendarmerie.

Les recherches se poursuivent dans les gorges de Chailles. Photo Le DL/Thierry GUILLOT

Les recherches se poursuivent dans les gorges de Chailles. Photo Le DL/Thierry GUILLOT

Les recherches continuent en Savoie

Les recherches pour retrouver Maëlys sont entrées dans leur douzième jour. Ce matin, les plongeurs de brigade nautique d’Aix-les-Bains poursuivent l’exploration des gorges de Chailles (Savoie). Une exploration débutée hier après-midi.

Photo Le DL/Thierry GUILLOT
Photo Le DL/Thierry GUILLOT

Afin de faciliter ces recherches dans un milieu escarpé, un hélicoptère de la gendarmerie permet l’hélitreuillage des plongeurs. L’hélicoptère survole la zone des gorges à hauteur de la commune savoyarde de Saint-Béron, au bord de la rivière du Guiers.

Source : Le Dauphiné

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