Affaire Maëlys : ce qui a poussé Nordahl Lelandais à passer aux aveux

INVITÉ RTL – Pour le général Jean-Philippe Lecouffe, chef de la police judiciaire de la gendarmerie, les aveux de l’ancien militaire ont été obtenus grâce aux preuves scientifiques ainsi qu’à la psychologie.

Capture d’écran 2018-02-18 à 01.28.34le général Jean-Philippe Lecouffe, chef de la police judiciaire de la gendarmerie: l’invite-rtl-du-week-end -17-fevrier-2018

Si une tache de sang de la petite Maëlys n’avait pas été retrouvée dans le véhicule de Nordahl Lelandais, ce dernier aurait-il avoué avoir tué la petite fille ? Jusque-là suspect principal dans cette affaire, l’ancien militaire est passé aux aveux, mercredi 14 février. Invité de RTL samedi 17 février, le général Jean-Philippe Lecouffe, chef de la police judiciaire de la gendarmerie, retrace les différentes étapes de l’enquête. 

Avant la découverte de la trace de sang de Maëlys, « il y a eu d’autres points-clefs, tous basés sur un travail de police judiciaire. Il y a eu cette fameuse image de la voiture, la forme blanche ainsi que les dates et heures de passages de la voiture dans un sens puis dans l’autre qui l’ont amené à devoir se justifier. Puis il y a eu l’ADN de contact de Maëlys retrouvé dans l’habitacle de la voiture », rappelle le militaire.

Pour Jean-Philippe Lecouffe, l’obtention de ces aveux est en grande partie due au travail de la police judiciaire, conjugué aux sciences humaines. « C’est ce dialogue permanent entre la science et l’intuition qui permet à un moment d’approcher le plus possible de la vérité », analyse le gradé. « On focalise beaucoup sur l’aspect scientifique, et il est évidemment fondamental, mais c’est une espèce de dialogue permanent entre les enquêteurs, ceux qui sont sur le terrain, qui côtoient les gens, et les experts. »

Source : RTL

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