Affaire du gendarme chauffard : la famille des victimes veut attaquer ses collègues

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Olivier, Céline et Alain Duron vont saisir la justice contre les collègues du gendarme à l’origine de l’accident mortel ayant coûté la vie à leurs parents

Les proches d’un couple de retraités tué dans un accident de la route, provoqué en Isère par un gendarme ivre, veulent mettre en cause ses collègues qui n’ont pas empêché l’homme de prendre la route.

C’est une première en France. Quatre gendarmes qui avaient laissé repartir ivre au volant de son véhicule un de leurs collègues à l’origine quelques minutes plus tard d’un accident mortel, vont faire l’objet d’une plainte pour « homicides involontaires et non-empêchement de ce délit ». Ce sont les enfants du couple de retraités tués dans l’accident qui ont décidé de saisir la justice. Leur plainte, avec constitution de partie civile, va entraîner l’ouverture d’une instruction judiciaire menée par un juge. « Si ces gendarmes étaient intervenus pour empêcher leur collègue en état d’ébriété de prendre sa voiture, mes parents seraient encore vivants. La justice se doit donc d’examiner leur responsabilité », clame Céline Duron, fille des victimes.

Le 26 février dernier, Loïc D., gendarme isérois de 35 ans, s’alcoolise tout l’après-midi dans un bar-restaurant de Villefontaine (Isère). Il ingurgite 6 pintes de bière, soit 3 litres d’alcool. Quatre autres gendarmes, trois hommes et une femme, sont présents. Les cinq militaires ne sont pas en service. Peu avant 19 heures, lorsque Loïc D. remonte dans sa puissante Hyundai de 275 chevaux, aucun de ses collègues ne le retient.

« Ils ont laissé partir une bombe à retardement », dénonce Olivier Duron, fils des victimes. L’un des gendarmes prend même place dans le véhicule en tant que passager. Et à l’arrière, il y a la fille de Loïc D., âgée de 8 ans et le fils de l’autre gendarme, âgé de 11 ans. À 19h05, à Bourgoin-Jallieu, Loïc D. percute à grande vitesse des voitures à l’arrêt sur la RD 1006. Un choc terrible auquel ne survivront pas Geneviève et Florencio Duron, un couple de retraités de 69 et 71 ans originaire de Rochetoirin (Isère). Le gendarme chauffard affiche une alcoolémie de 2,54 g (la limite autorisée est de 0,50 g). Après (…)

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Source : News Yahoo

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