Affaire Aurélia Varlet : son père attend les conclusions de l’enquête de l’IGPN

12_desk_affaire_la_riviere_drugeon-2955427Le 14 août 2013 à la Rivière-Drugeon, dans le Haut-Doubs, Aurélia Varlet avait été tuée par son ex-compagnon / © France 3 Franche-Comté

Le père d’Aurélia Varlet attend toujours les conclusions du rapport d’enquête de l’IGPN, sur d’éventuels dysfonctionnements de la justice dont aurait bénéficié Didier Grosjean. Sa fille a été abattue le 14 août 2013 par son conjoint.

Les conclusions de l’IGPN, il les attend avec grande impatience, six ans après la mort de sa fille. Patrick Varlet est le père d’Aurélia Varlet, abattue par son compagnon, Didier Grosjean, avec qui elle venait de rompre. Les faits se sont déroulés le 14 août 2013.

Depuis, son père n’a pas arrêté de se battre. Pendant ce temps-là, une enquête de l’IGPN, la police des polices, est en cours. Elle cherche à comprendre si Didier Grosjean, qui a retourné l’arme contre lui après avoir abattu Aurélia Varlet, a bénéficié de dysfonctionnements de la justice. Il aurait en effet été protégé par un policier et un gendarme, qui l’aurait couvert et lui aurait permis d’éviter une perquisition à son domicile.

Pour l’instant, le père d’Aurélia Varlet n’a pas de réponse. « Nous avons essayé d’avoir des nouvelles concernant cette enquête. Mais jusqu’à ce jour, c’est le silence complet« , regrette-t-il. Lui cherche une seule chose : « Ce qu’on veut, c’est que la justice soit juste. Ça fait 6 ans qu’on est là. On voudrait en finir. L’Etat a reconnu qu’il y a eu un dysfonctionnement. Il y a eu 7 enquêtes. Nous avons les preuves qui prouvent les dysfonctionnements concernant un policier et un gendarme. Ce n’est pas une vengeance. Mais on veut qu’ils soient punis. C’est normal« .

Le témoignage complet de Patrick Varlet, le père d’Aurélia Varlet

Le rappel des faits sur cette affaire

Ce témoignage intervient dans un contexte particulier. Dimanche 11 août, près d’un millier de personnes ont participé à une marche blanche à Marignane (Bouches-du-Rhône) en hommage à Chloé. La femme de 29 ans a été tuée de 3 balles dans le ventre le 4 août dernier dans cette commune des Bouches-du-Rhône, par son ex-conjoint. Chloé était enceinte.

C’était le 85e féminicide en France depuis le mois de janvier. En 2018, 130 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint sur le sol français.

Source : France TV Info

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